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réalisation 2019/2020
deux forages pour l'eau

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Lors d’une mission en janvier/février 2018, IDEBAK, Initiative pour le Développement du Bassin du Koulelogo, association avec laquelle nous sommes en partenariat direct, nous a alerté sur les grandes difficultés que rencontraient les habitants d’un quartier de Salembaoré et ceux du village de Picerghin, concernant l’approvisionnement en eau de bonne qualité mais également en quantité suffisante. 

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Ces villageois avaient fait remonter leur problème auprès de IDEBAK depuis plus d’un an déjà. Nous nous sommes rendu sur place et n’avons pu que constater l’usure des installations, le problème de débit d’eau excessivement faible, voire inexistant à Picerghin et la qualité déplorable de l'eau sur Salembaoré, un filet d'eau trouble avec une odeur désagréable.

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Initialement, les forages datent de 1985 et avaient été réalisés par l’état sous Thomas Sankara. Malgré l’entretien régulier effectué au travers de comités de gestion, l’usure est telle que les installations ne sont plus réparables. D’autre part, avec le changement climatique et la diminution de la durée de la saison des pluies, les nappes phréatiques ont baissées et les forages ne sont plus alimentés.

Les femmes étaient obligées de faire presque 2 km pour aller s'approvisionner en eau et il était devenu urgent de rétablir une situation précaire.

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Il est à signaler que sur Salembaore, le forage alimente également le centre de formation en agroécologie où l’eau est indispensable au maraîchage.

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Les demandes émanaient donc non seulement des femmes qui effectuent les corvées d’eau mais également des comités villageois dans leur totalité, demandes appuyées par les chefs de village auprès de IDEBAK.

Après passage d’experts et changement de quelques pièces défectueuses, il s’est avèré que les forages existants étaient véritablement hors d’usage.

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Il devenait donc urgent de réaliser un forage dans chacun des deux villages concernés par le manque d’eau.

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Ont été bénéficiaires directes, les femmes, jeunes femmes, jeunes filles de ces villages, puisque les corvées d’eau sont attribuées à la gente féminine dès leur plus jeune âge. Ce projet leur a permis d'alléger leurs tâches quotidiennes déjà éreintantes tout en assurant un approvisionnement suffisant en eau pour une meilleure qualité de vie pour leurs familles. Pour les jeunes scolarisées, c’est un gain par rapport à leur temps d’étude. Enfin, ce sont leurs familles entières qui ont pu être bénéficiaires de ce projet.

Sont également bénéficiaires :

  •  les formateurs du centre de formation en agroécologie pour le maraîchage avec des conditions de travail idéales par rapport à l’arrosage et à l’accueil des stagiaires résidants sur place lors des formations ; 

  • les stagiaires du centre de formation qui peuvent également bénéficier de conditions d’études optimisées par les possibilités d’arrosage des planches maraîchères et des tas de compost enrichi.

  • Les éleveurs qui peuvent abreuver le bétails à des points plus réguliers

  • Les paysans de la zone d’implantation des forages

 

Au final, c’est toute la communauté villageoise de ces deux villages qui sont bénéficiaires directs ou indirects.

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Le village de Picerghin compte environ 600 habitants et sur Salembaore, ce sont environ 400 personnes qui ont été impactées par ce projet.

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De nombreuses demandes de subventions ont été déposées et nous avons été soutenus par la CCAS, la SAUR, le Conseil Départemental de l’Ardèche, la Mairie de Viviers.

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Un grand merci à eux sans lequel, ce projet n’aurait pu voir le jour.

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